Ruptures de canalisation d'effluents radioactifs ayant conduit à des fuites dans des locaux où exercent des travailleurs |
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CirconstancesQuelques heures après le rinçage hebdomadaire du réseau d’évacuation des effluents radioactifs, les personnes travaillant dans le bureau de coordination infirmier situé au-dessous ont constaté l’apparition d’une auréole au plafond, sans écoulement. Ce réseau contenait les effluents contaminés par l’iode-131 (urine des patients traités pour cancer de la thyroïde). Dans cet hôpital, en moyenne, deux patients sont traités chaque semaine avec une activité d’iode-131 administrée par patient de 3,7 GBq. Suite à l’incident, une mesure de contamination du sol a été effectuée : elle s’est révélée négative. Le local a ensuite été condamné et la PCR a retiré la dalle de plafond après avoir protégé le sol. Des mesures de débit de dose aux postes occupés par le personnel dans le local de coordination infirmier ont été effectuées et il a été demandé à une entreprise spécialisée d’intervenir pour la réparation de la canalisation. Conséquences radiologiquesExposition externe des travailleurs dans le local de coordination infirmier. Les agents ont également passé une anthroporadiométrie. Il y a eu une contamination extérieure des canalisations et production de déchets. Mesures prises après l’incidentDes systèmes de rétention et de protection contre la dissémination de la contamination ont ensuite été mis en place sous la partie de canalisation concernée. Le bureau de coordination infirmier a temporairement été déplacé à un autre étage. La chambre dont l’évacuation des WC est à l’origine de la fuite a été condamnée pour décroissance, durant 3 mois. Les 4 autres chambres du service ont également été condamnées à tour de rôle afin d’y créer une trappe de visite pour vérifier qu’elles n’étaient pas, elles aussi, concernées par le problème. Lors du changement de la partie de canalisation concernée, une deuxième fuite a été mise en évidence, ce qui a nécessité la mise en décroissance de l’évacuation du WC et la création d’une trappe permettant le contrôle de cette évacuation. Une information concernant l’incident a également été effectuée auprès de tout le personnel du bâtiment et en CHSCT. Leçons à tirer de l'incident
1 Arrêté du 16 janvier 2015 portant homologation de la décision n° 2014-DC-0463 de l'Autorité de sûreté nucléaire du 23 octobre 2014 relative aux règles techniques minimales de conception, d'exploitation et de maintenance auxquelles doivent répondre les installations de médecine nucléaire in vivo.
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